Le docteur Claude Viandard explique comment le véganisme est devenu une thérapie.

C'est dans son grand siège impressionnant de psychanalyste que le docteur Viandard, Claude de son prénom, a accepté de répondre à nos questions.

Journaliste : Bonjour, docteur, le véganisme serait une thérapie selon vous?

C. V. : Cela peut paraître absurde effectivement au premier abord.  Pour rappel, après toutes les recherches que j'ai menées (sur Google, ndlr), le véganisme est un mode de vie fondé sur le refus de l'exploitation et de la cruauté envers les animaux. Et là, on a tout de suite une grosse projection. Les animaux proprement dits sont en fait les végans eux-mêmes. Et on a là un cas typique où l'individu souhaite se protéger lui-même en protégeant l'animal. Au lieu d'appeler cela thérapie, on pourrait dire que le véganisme est une solution trouvée par l'inconscient.

Journaliste : C'est complètement con.

C.V. : Je comprends votre réaction. En fait, un végan est quelqu'un qui se sent inconsciemment persécuté et qui se défend en défendant l'animal. Il y a également certaines stratégies où l'individu perdu avec son identité va chercher à appartenir à une communauté. En étant végan, il sait enfin qui il est, "il est végan", c'est son identité. On retrouve ce fonctionnement chez les fumeurs, les fêtards, et tous groupes étiquetés par une appellation forte.

Journaliste : C'est complètement débile.

C. V. : Effectivement. Et je rajouterais même que le végan n'a aucun problème avec les animaux qui sont cruels entre eux. Juste avec l'humain qui est cruel avec les animaux. Ce n'est pas cohérent du tout. Si on suit la logique du végan-type, le végan n'a donc pas de problème avec les espèces qui sont cruelles entre elles donc cela inclut les humains qui sont cruels entre eux, donc le végan accepte indirectement la cruauté sur l'humain. Ce n'est pas rationnel. Le végan n'est pas rationnel par définition. C'est parce que j'aime la viande.  Je ne supporte pas qu'on n'aime pas la viande. Et le végan ne supporte pas qu'on aime la viande.

Journaliste : C'est un cercle vicieux, votre histoire?

C. V. : Je devrais suivre une thérapie. Je ne supporte pas les végans.

Journaliste : Oui, on s'interroge aussi : pourquoi les végans acceptent que les animaux soient cruels avec des animaux pour manger mais pas que les humains soient cruels avec les animaux pour manger? N'acceptent-ils pas leur bas instinct? Ou n'accepte-t-il pas d'être des êtres humains?

C. V. : Là, on rentre dans l'éducation et l'enfance. Ou dans la connerie pure et simple. Mais pour les végans qui nous lisent, je pense que certains vont s'énerver. Et je leur rappelle que je n'existe pas, je suis fictionnel. C'est de l'humour.

Journaliste : Vous savez, c'est pas parce qu'on est végan, qu'on n'a pas d'humour.

C. V. : Ha oui, c'est vrai.

Propos recueillis par un journaliste quelconque.





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