Depuis ces dernières années, l'accent est mis sur l'expression des émotions et la pensée positive pour accéder à l'harmonie de son être. Une nouvelle méthode de développement personnel a été testée et validée par l'équipe de recherche en Psychologie de Paris.
Cindy, 34 ans, est une des participantes chanceuses au programme de recherche pour le Développement Personnel Optimal (DPO). En effet, pendant 21 jours, elle a pû expérimenter un nouveau prédicat de la science qui affirme que retenir ses émotions négatives est bon pour nous et surtout très sain.
Trouvant le procédé peu naturel au départ, Cindy s'emploie à garder sa colère, sa tristesse et sa peur (pour ne citer que les principales émotions jugées négatives) au fond d'elle. "C'est très compliqué, j'ai l'impression d'aller contre la nature", nous confie Cindy, "mais même si je sens que ça bouillonne à l'intérieur de moi, je pense que je peux propager une image positive de moi". Elle appuie sur un point essentiel de l'image de soi. Garder ses émotions négatives pourrait permettre aux gens de montrer une image de quelqu'un de positif, quelqu'un qui va toujours bien. "Puisque je m'empêche de pleurer, j'ai également l'impression d'être quelqu'un de fort mentalement", poursuit Cindy.
Michel, 46 ans, au bout de 7 jours de pratique de la méthode, se sent un autre homme. "C'est comme si je n'étais pas moi, mais un homme qui veut montrer qu'il est fort. Et c'est plutôt positif de montrer qu'on est fort.". Michel nous a montré les plaques rouges qui apparaissent sur son bras après seulement 17 jours de résistance aux émotions négatives. "J'ai commencé à faire des crises d'angoisse, et j'ai des plaques qui se développent, ça gratte. Je me sens très énervé, mais ce qui est important, c'est qu'on voit que je suis un vrai homme.", nous dit-il avec un sourire fier, et la lèvre mystérieusement tremblotante.
Les chercheurs de l'équipe de Psychologie de Paris nous ont expliqué les vertus de la résistance aux émotions négatives :
- renforcement d'une fausse image positive de soi
- apparition de symptômes mystérieux et maladies psychosomatiques qui engendrent une augmentation de la clientèle pour les psychothérapeutes (économiquement viable)
- suppression du sentiment de honte grâce à l'absence de pleurs chez les hommes
- développement de comportements excessifs avec la consommation de tabac, nourriture, sexe, etc. qui permettent aux gens de s'adonner rapidement aux plaisirs simples de la vie : rencontre avec la simplicité
- développement de croyances ressources telles que "je suis fort mentalement"
- résistance au fonctionnement de l'organisme et amélioration du contrôle de son corps
- résistance au lâcher-prise qui est parfois mal vu par les gens stressés
propos recueillis par Tony Robinson
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